Charles Dickens, A Christmas Carol, illustrated by P. J. Lynch, Walker Books, 2009
Ce conte de Dickens est indubitablement mon conte préféré avec La reine des neiges de Hans Christian Andersen !
Le découvrir dans sa langue originelle a été pour moi un double défi : je n’ai pas une parfaite maîtrise de l’anglais et certaines tournures de phrases comme certaines expressions issues du XIXème siècle n’ont pas été aisées à traduire.
Cela a été un ardu, mais pur plaisir ; plaisir rehaussé par les illustrations assez réussies qui agrémentent les aventures et mésaventures (ce dont on le plaindra pas) de M. Ebenezer Scrooge.
Charles Dickens n’a pas son pareil pour décrire toute la sécheresse de cœur et l’avarice de son « héros », avec une touche d’ironie, non dénuée d’un peu de pitié et de tendresse. D’autant que Scrooge aura l’intelligence de reconnaître qu’il se fourvoyait en laissant son amour pour l’argent dominé son existence.
Ce conte est avant tout, à mes yeux, un plaidoyer en faveur d’une forme d’humanisme. Ainsi l’empathie, la générosité envers les autres, voilà ce que prône l’auteur…mais pas uniquement, car se dessine également en filigrane, un avertissement : le temps file, nous échappe et nous oublions trop souvent, mus par des noires passions ou obnubilés par des mirages, que l’essentiel est bien plutôt dans notre manière de vivre, d’aborder cette vie et dans ce que nous en faisons…