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L'aventure des mots
9 juillet 2011

Arnaldur Indridason, La rivière noire, Métaillé Noir, 2011

couv-1030Voici le dernier roman paru de cet écrivain…vivement le prochain (en fait, il me reste encore une enquête à découvrir sous le titre de La voix).

Dans ce roman, Arnaldur Indridason s’attaque une nouvelle fois aux violences faites aux femmes et plus précisément au viol perpétré lorsque la victime est sous l’emprise d’une drogue, le Rohypnol.

Sauf que le cadavre que l’on découvre, n’est pas celui qu’on aurait pu s’attendre à trouver : il s’agit du violeur à qui on a tranché la gorge…Les effets de la drogue en partie dissipés, sa dernière victime se serait-il défendue ? Vengée ? La jeune fille en question, elle-même, nous le découvrons dans la seconde partie du livre quand les policiers la retrouve, en est intimement convaincue !

Bien sûr dans les romans d’Arnaldur Indridason, les apparences sont toujours trompeuses et l’assassin et son mobile ne se révèlent que par petites touches…

J’ai bien aimé cette enquête menée, cette fois, non pas par Erlendur Sveinsson, parti en vacances dans les fjords de l’Est, sur les traces de son passé, mais par sa collègue, Elinborg. Ce changement de point de vue et de méthode policière, de personnage aussi tout simplement, apporte du « sang neuf » dans cette série policière. Cela écrit, le commissaire est un anti-héros solitaire et taciturne dont la compagnie n’est pas faite pour me déplaire !

Retour au présent volume : sans atteindre les « sommets » auxquels culminent  Hypothermie et La femme en vert, il se lit avec beaucoup d’intérêt et malmène sans concession la victime qui n’en est pas vraiment une, puisqu’il s’agit avant tout d’un être lâche et ignoble …

Le suspens rebondit à la fin de cet ouvrage : l’entourage d’Erlendur commence à s’inquiéter, car il semblerait qu’il ait disparu…

A suivre…

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