Embrassez qui vous voudrez (Vacances anglaises), Joseph Connolly, Editions de l’Olivier, Seuil, 2000.
Du comique grinçant, de l’ironie cinglante ? En tout cas, un portrait sans concession de différents personnages qui ne pensent qu’à tromper leur entourage, qu’à dissimuler ce qu’ils pensent réellement ou ressentent dans leurs tréfonds, et dont les préoccupations ne tournent qu’autour de l’argent, du paraître et du sexe, surtout du sexe, avec au final, derrière ce vernis, ces hypocrisies, cette exploitation des autres allant parfois jusqu’à la manipulation, une recherche d’amour, de tendresse, de compréhension de la part de l’autre. Mais attention, pas pour tous les personnages…
Peut-être aurais-je dû sourire, voire rire à certains passages ! Mais pour dire la vérité, j’ai esquissé un sourire, je crois, une fois…Au fond, le tout est assez sordide, pas dénué de réalisme quant aux noirceurs de l’âme humaine, mais sordide…Ai-je apprécié la lecture de ce livre ? Cela est bien plus nuancé que ça. Intéressant, mais me laissant un goût amer, une tristesse diffuse…Ces vacances anglaises ne sont pas drôles, à mon avis.