6 janvier 2008
La tempête
La tempête bousculait
Dans ses tourbillons infernaux
Le frêle esquif blessé
Sa coque de bois gémissait
Entre les doigts cruels
D'un dieu capricieux
Poséidon...
La mer se soulevait
S'ouvrait et s'éparpillait
En vagues déferlantes
Menaçantes !
Jouant avec le minuscule bateau perdu dans son immensité.
Soudain, le ciel cracha un éclair de feu
Qui claqua dans l'air comme un coup de canon au coeur de la bataille
Et le navire prit dans l'étau de l'onde tourmentée
Se renversa et se brisa
Le cri des marins perdus monta vers le ciel, éperdu...
Quand le soleil étendit ses rayons d'or
Chair divine !
Ne restaient plus sur la surface limpide des flots
Que quelques planches déchiquetées, sans âme...
Et la mort planait encore, ombre noire, insaisissable et impitoyable.
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