Bruno d'Halluin, Jon l'Islandais, Editions Gaïa, 2010

Enlevé à l'âge de sept ans sur les côtes islandaises pour entrer au service d'un riche négociant à Bristol, Jon ne va avoir de cesse de trouver le moyen de retourner vers sa terre natale et vers sa mère. Un autre sentiment l'anime également : sa première traversée en haute mer, lorsqu'il venait d'être arraché aux siens, l'a profondément marqué. La navigation le fascine littéralement.

Les années passent, mais n'émousse ni son désir de retour vers ses origines ni celui de parcourir les océans pour découvrir ou redécouvrir les contrées perdues dans les brumes glaciales du Nord. Aussi, lorsque l'occasion se présente, lui et quelques hommes téméraires, qui souhaitent aussi retrouver leur liberté, s'emparent d'un vieux navire et s'échappent...

J'avoue que cette lecture m'a un peu déçue...Ce récit promettait d'être plein d'aventures, épique en somme, mais curieusement, il lui manque précisément ce souffle qui vous porte de la première à la dernière page sans vous lâcher... L'auteur est sans conteste un marin dans l'âme et son amour pour les contrées perdues transparaît à travers cet ouvrage ; ouvrage fort bien documenté en somme et d'un point vue historique plutôt intéressant (l'action se déroule au XVe siècle et nous découvrons certains détails sur l'exploration des mers nordiques, semées d'îles et de terres pleines de mystères, car mal connues), mais il est dommage que le tout soit un peu superficiel. Les personnages eux-mêmes ne sont guère attachants.

A lire pour tout ceux que ces régions du monde attirent...