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L'aventure des mots
30 juillet 2012

Camilla Läckberg, La princesse des glaces, Editions France Loisirs, 2011

la princesse des glaces

La princesse des glaces, c’est Alexandra Wijkner.

Son corps nu est retrouvé dans la baignoire, les poignets tailladés, la peau et les cheveux recouverts de givre. En fait, même la surface de l’eau dans laquelle elle baigne encore, est gelée. Il faut dire que la chaudière ne fonctionne pas et qu’il règne des  températures négatives à cette époque de l’année en Suède.

Tout porte à croire qu’il s’agit d’un suicide. Mais les proches d’Alexandra n’y croient absolument pas et Erica, qui a découvert le corps, a également de sérieux doutes.

Elle et Alexandra étaient les meilleures amies du monde dans leur enfance, et même si elles se sont perdues de vue, Erica ne peut s’empêcher de trouver qu’il y a quelque chose de louche dans cette histoire.

La famille d’Alexandra va lui demander en tant qu’écrivain et ancienne amie d’enfance, de rédiger la rubrique nécrologique d’Alexandra. Sans le vouloir, elle s’embarque, ainsi, dans une enquête qui va la conduire bien au-delà de ce pourquoi elle a été missionnée au départ.

Surtout, que l’autopsie de la jeune femme, va révéler des éléments troublants et anéantir l’hypothèse du suicide…

Erica, aidé par Patrick, un ancien camarade de classe, devenu inspecteur de police, va s’efforcer de comprendre ce qui a bien pu arriver.

Très vite, elle va s’apercevoir de deux faits essentiels : d’une part que Patrick, qui la vénère secrètement depuis des années, est tout à fait craquant et d’autre part, que sous des apparences lisses et policées, certains habitants du village de Fjällbacka ont bien des secrets peu avouables au fonds des placards. L’un de ces secrets pourrait bien expliquer la mort de la princesse des glaces, et celle d’une seconde victime, un alcoolique doublé d’un peintre talentueux dont le destin semble étrangement lié à celui d’Alexandra…

 

Une lecture distrayante, aisée, teintée d’humour léger, malgré la trame de l’histoire qui est sombre à souhait, mais aussi parfois un peu alambiquée, un peu « facile »…

Au final, un roman policier sans prétention qui convient bien à cette période estivale, lorsque tout un chacun recherche la détente et la fraîcheur à l’heure de la sieste…

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