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L'aventure des mots
9 mars 2012

Fred Vargas, Un peu plus loin sur la droite, Viviane Hamy, 1996

un-peu-plus-loin-sur-la-droite_couvDans ce livre de mon auteur de romans policiers préféré, voilà que je fais la connaissance de « l’Allemand », de son véritable patronyme, Louis (ou Ludwig) Kehlweiler.

Ce fouineur, ce jusqu’au-boutiste a été viré des sphères ministérielles qu’il parcourait inlassablement avec obstination (et mauvaise réputation, raison de son éviction), mais il ne lâche pas le morceau pour autant…Pour preuve, il continue à faire jouer son réseau de contacts et se sert des lieux parfois les plus passe-partout, par exemple toute une série de bancs publics (numérotés pour les identifiés plus aisément), comme relais de ses investigations.

Ainsi, c’est aux abords du banc n°102, qu’il va faire une étrange découverte : un bout d’os humain, issu d’un orteil pour être tout à fait précise, abandonné là via les déjections d’un chien un peu trop vorace …

Kehlweiler tient donc un petit bout de cadavre et il le sait, il en est intimement persuadé, il s’agit d’un crime. Il  lui faut donc retrouver le corps, coûte que coûte, pour remonter la piste jusqu’à l’assassin !

C’est ce qu’il va faire avec l’aide de Marc Vandoosler, Saint Marc (cf. Debout les morts et Pars vite et reviens tard respectivement commentés les 23 août et 20 novembre 2011). Les indices qu’ils rassemblent les poussent, bon gré mal gré, jusqu’à Port-Nicolas en Bretagne…

 

Globalement, j’ai trouvé que Kehlweiller a moins de charme qu’Adamsberg. Il possède, en effet, un côté plus agaçant, mais au final, il est vrai, tout aussi efficace.

Ce qui me plaît également avec le commissaire Adamsberg, ce sont ses acolytes, ses indispensables seconds couteaux, qui ajoutent du piquant (désolée pour ce mauvais jeu de mots) à chacune de ses enquêtes. « L’Allemand », si différent, n’a pas de collaborateurs proches de lui, prêts à le soutenir, à l’aider, parfois à le sauver comme un Danglard ou une Retancourt.

Ce roman m’a moins enthousiasmé. Sans doute aussi parce que l’intrigue comporte bien moins de connotations fantastiques que les autres récits issus de l’imagination de Fred Vargas. 

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